décoder les références(transistors,diodes,pont,tubes,condo)
Posté : 30 janv. 2009, 22:18
Bonjour,
j'ai constaté que, sur ce forum, de plus en plus de personnes utilisent des diodes et transistors (ou autres semiconducteurs ) et voudraient savoir ce qui "se cache" derrière leur références , pour savoir approximmativement ce que c'est (notamment quand le composant est ancien ou qu'il est de récupération ) sans devoir à chaque fois le rechercher dans un ou plusieurs répertoires ...qui en contiennent plusieurs dizaines de milliers !
En effet, ces références genre 1N4001, 2N 2905, 2N3055, AA143, AC128, BC547, BD 235, BU508AF, BT 138, 2SC945, 2SJ50 ...peuvent donner une idée du type de composant qu'on as en main (idée grossière , mais suffisante pour savoir sa nationalité, son type, et pour quel usage il est fait ...)
Ensuite, on peut affiner les recherches, et / ou tester le composant , pour en savoir plus sur ses caractéristiques et savoir si il est encore bon !
Un simple multimètre permettra simplement de savoir les polarités et de "dire" si le composant est bon, ou coupé, ou en court circuit , ce qui est limité mais constitue l'essentiel en dépannage ...
Ensuite, pour avoir une idée plus précise des tensions limites d'un transistor même inconnu , de son gain, de sa linéaritée, et comparer ses courbes à celles d'un composant connu et bon ... on peut en avoir une idée plus précise avec un traceur de courbe pour semiconducteurs et un oscilloscope , ou un appareil combinant tout en un (tel le tektronix 575 ) mais ce sont des appareils que peu d'amateurs ont la chance d'avoir ..et quand on les as, encore faut il savoir s'en servir ! ( se sont des appareils de laboratoires , normalement réservés au professionnels , qui sont souvent délicats, volumineux, compliqués ... et tres couteux !)
voici un tuyau, avec le récapitulatif d'a peu pres tous les codes usuels rencontrés ...
Le "standard américain JEDEC"
(on le trouve généralement pour les appareils et composants américains , mais il est tres courant en europe )
le code utilisé sur ces transistors et autres composants s'appelle le "standard américain" code JEDEC , il s'agit d'un code d'origine américaine , le 1 er chiffre et la 1 ere lettre indique grossièrement ce dont il s'agit :
1N = diode, diode zener, diode transil ...
2N = transistor, thyristor
3N = fet-mos et autre semiconducteurs spéciaux
4N = photocoupleur et autre composant optoélectronique
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et 9999 , et ne signifie rien de particulier si ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le suffixe (optionnel) indique le groupe de gain (hfe) lorsqu'il s'agit d'un transistor , ou une amélioration des performance si c'est une diode
pour les transistor, on as pour le suffixe :
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
pas de suffixe : gain quelconque
par exemple : 1N34 =tres ancienne diode (diode germanium des années 1950) 1N4004 = diode courante (diode de redressement des années 1970) 2N2222A = transistor courant (des années 1960) à gain faible (suffixe A) , 4N33 = optocoupleur courant ancien ...
le "Standart Europe Pro Electron"
(on le trouve généralement pour les composants et appareils europeens)
L' Association internationale Pro Électron a créé le même type de code d' enregistrement, en europe, mais le codage est différent (du type à 2 lettres suivi de chiffres et d'un suffixe éventuel) et fournit des indications plus intéressantes, il est du genre AA119, BA100, BB105,BC 547, BD135,BU508 ...
La premier lettre désigne le type de matériaux et la deuxième lettre designe la fonction puis vient le n° de série , sans grande signification, avec une lettre en plus suivant le gain du transistor ou les particularités du composant si c'est autre chose ...
1 ere lettre :
A =germanium
B=silicium
R= autre matériaux
2 eme lettre :
A= diode
B=varicap
C=transistor petit signaux normal
D= transistor de puissance normal
E= dispositif spécial , divers , autre que des diodes ou transistors
F=transistor petit signaux hautes fréquences
H=dispositif sensible au magnétisme
L= transistor de puissance hautes fréquences
S= transistor de commutation petite puissance
T= triac ou thyristor
U= transistor de commutation de forte puissance
Y=redresseur
Z=zener
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et 999 , ne signifie rien de particulier comme dans le code américain si ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le suffixe (optionnel) indique
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
F = boitier isolé de la masse
R = polaritée inversé (R comme Reverse)
W,X,Y = composant professionnel
Par exemple : AA119 = diode germanium , ancienne, BA100 = diode silicium , ancienne, BC547 = transistor petit signaux normal , BC558C = transistor petit signaux à gain élevé , BT 138 = triac au silicium courant , BU508 AF = transistor de commutation de grande puissance(BU) à gain faible(A) et à boitier isolé(F)
le Standart Japonais JIS
( on le trouve couramment pour les matériels chinois ou japonais , asiatiques en général)
L' organisme Japonais Japanese industrial standards ( JIS ) a réalisé un mixage des deux méthodes précédentes , les noms des transistors ont un préfixe par le code 2S suivi par une lettre puis le numéro de série . le numéro de série n'as pas de signification , le préfixe en as une
Transistors 1er lettre
2S A = PNP haute fréquence
2SB = PNP basse fréquence
2SC = NPN haute fréquence
2SD = NPN basse fréquence
le 2 et le S sont souvent omis sur le marquage du boitier
Exemple de transistor : 2SD1972 ..Sur le composant l' inscription est D1972
pour les composants asiatiques autre que des transistors , on as
SE: Diodes
SF: Thyristors
SG: Gunn
SH: UJT - Unijonction
SJ: P-channel FET/MOSFET
SK: N-channel FET/MOSFET
SM: Triac
SQ: LED
SR: Redresseur
SS: Diodes Signal
ST: Diodes Avalanche
SV: Varicaps
SZ: Diodes Zener
Quelques constructeurs américains ont adopté des codes propriétaires perso , et relativement anciens , genre MJE 340, MPS 6531, TIP 2955 ...c'est le cas de Motorola, et Texas instruments
Codes Motorola
MJ: Motorola , puissance boîtier métal
MJE: Motorola, puissance boîtier plastique
MPS: Motorola faible puissance boîtier plastique
MRF: Motorola transistors HF, VHF et micro-ondes
Codes Texas instruments
TIP: Texas Instruments transistor de puissance boîtier plastique
TIPL: Texas Instruments transistor de puissance planar
TIS: Texas Instruments transistor faible signal boîtier plastique
quelques constructeurs europeens ont aussi adopté des codes propriétaires , anciens et devenus rares , genre 23R2, 34P4, 41T6, 181T2B , code spécifique à COSEM (le fabriquant COSEM étais un des rare fabriquant français de semiconducteurs, aujourd'hui disparu ...et leur code composé de 2 ou 3 chiffres+1 lettre+1 chiffre (et un éventuel suffixe) n'indique hélas pas grand chose si ce n'est :
Codes COSEM
P: diode
R: redresseur
T: transistor
par exemple : 23R2 : redresseur de puissance, 34P4 : diode , 981T1 : transistor, 41T6 : transistor , 181T2B : transistor de puissance
(Code donné pour mémoire : ces composants , obsolètes, tres ancien et qui ne sont plus fabriqué, n'ont guère d'intéret de nos jours ...)
Les ponts redresseurs, fréquemment marqué B**C**** (les * étant des chiffres) ont déja fait l'objet d'un précédent article, mais j'en rappelle l'essentiel :
préfixe : B= bridge =pont redresseur , E =redresseur simple alternance
1 ere série de chiffre : tension efficace maxi (V)
2 eme série de chiffres : courant redressé maxi, en mA
exemple : B250C250 = pont redresseur 250V 250mA soit 0,25A, B40C1000 = pont redresseur 40V 1000mA soit 1A, B80C5000 = pont 80V 5A
(code fréquemment utilisé sur les redresseurs Siemens)
Enfin, et pour le matériel russe , on trouve d'autre codes correspondant à rien de tout cela ...et en caractères cyrilliques !
(ce cas est rare, et il n'a pas été possible d'en trouver la signification )
Voilà, avec ça, vous pourrez identifier approximmativement les transistors et diode de presque toute la planète (sauf dans le cas, vicieux, ou le fabriquant à effacé la référence, ou remplacé celle ci par un code perso "bidon" ...ce qui se fait parfois pour "emmerder" le dépanner éventuel ...et faire racheter du matériel neuf !)
Ensuite pour en savoir plus , il faudra :
-en rechercher les datasheets
-le tester avec un appareil de mesure approprié
(les recherches et le test du composant seront déja bien facilité en sachant déja à peu pres ce que c'est !)
Nota : ceci ne tient pas compte des composants CMS , toutefois il existe des tableau d'équivalences marquages CMS => marquage standards ...et les amateurs utilisent rarement de tels composants et plus rarement encore des CMS d'occasion ! (puisque pour avoir des CMS d'occasion, il faut déja réussir ...à les dessouder !)
Zeltron
j'ai constaté que, sur ce forum, de plus en plus de personnes utilisent des diodes et transistors (ou autres semiconducteurs ) et voudraient savoir ce qui "se cache" derrière leur références , pour savoir approximmativement ce que c'est (notamment quand le composant est ancien ou qu'il est de récupération ) sans devoir à chaque fois le rechercher dans un ou plusieurs répertoires ...qui en contiennent plusieurs dizaines de milliers !
En effet, ces références genre 1N4001, 2N 2905, 2N3055, AA143, AC128, BC547, BD 235, BU508AF, BT 138, 2SC945, 2SJ50 ...peuvent donner une idée du type de composant qu'on as en main (idée grossière , mais suffisante pour savoir sa nationalité, son type, et pour quel usage il est fait ...)
Ensuite, on peut affiner les recherches, et / ou tester le composant , pour en savoir plus sur ses caractéristiques et savoir si il est encore bon !
Un simple multimètre permettra simplement de savoir les polarités et de "dire" si le composant est bon, ou coupé, ou en court circuit , ce qui est limité mais constitue l'essentiel en dépannage ...
Ensuite, pour avoir une idée plus précise des tensions limites d'un transistor même inconnu , de son gain, de sa linéaritée, et comparer ses courbes à celles d'un composant connu et bon ... on peut en avoir une idée plus précise avec un traceur de courbe pour semiconducteurs et un oscilloscope , ou un appareil combinant tout en un (tel le tektronix 575 ) mais ce sont des appareils que peu d'amateurs ont la chance d'avoir ..et quand on les as, encore faut il savoir s'en servir ! ( se sont des appareils de laboratoires , normalement réservés au professionnels , qui sont souvent délicats, volumineux, compliqués ... et tres couteux !)
voici un tuyau, avec le récapitulatif d'a peu pres tous les codes usuels rencontrés ...
Le "standard américain JEDEC"
(on le trouve généralement pour les appareils et composants américains , mais il est tres courant en europe )
le code utilisé sur ces transistors et autres composants s'appelle le "standard américain" code JEDEC , il s'agit d'un code d'origine américaine , le 1 er chiffre et la 1 ere lettre indique grossièrement ce dont il s'agit :
1N = diode, diode zener, diode transil ...
2N = transistor, thyristor
3N = fet-mos et autre semiconducteurs spéciaux
4N = photocoupleur et autre composant optoélectronique
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et 9999 , et ne signifie rien de particulier si ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le suffixe (optionnel) indique le groupe de gain (hfe) lorsqu'il s'agit d'un transistor , ou une amélioration des performance si c'est une diode
pour les transistor, on as pour le suffixe :
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
pas de suffixe : gain quelconque
par exemple : 1N34 =tres ancienne diode (diode germanium des années 1950) 1N4004 = diode courante (diode de redressement des années 1970) 2N2222A = transistor courant (des années 1960) à gain faible (suffixe A) , 4N33 = optocoupleur courant ancien ...
le "Standart Europe Pro Electron"
(on le trouve généralement pour les composants et appareils europeens)
L' Association internationale Pro Électron a créé le même type de code d' enregistrement, en europe, mais le codage est différent (du type à 2 lettres suivi de chiffres et d'un suffixe éventuel) et fournit des indications plus intéressantes, il est du genre AA119, BA100, BB105,BC 547, BD135,BU508 ...
La premier lettre désigne le type de matériaux et la deuxième lettre designe la fonction puis vient le n° de série , sans grande signification, avec une lettre en plus suivant le gain du transistor ou les particularités du composant si c'est autre chose ...
1 ere lettre :
A =germanium
B=silicium
R= autre matériaux
2 eme lettre :
A= diode
B=varicap
C=transistor petit signaux normal
D= transistor de puissance normal
E= dispositif spécial , divers , autre que des diodes ou transistors
F=transistor petit signaux hautes fréquences
H=dispositif sensible au magnétisme
L= transistor de puissance hautes fréquences
S= transistor de commutation petite puissance
T= triac ou thyristor
U= transistor de commutation de forte puissance
Y=redresseur
Z=zener
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et 999 , ne signifie rien de particulier comme dans le code américain si ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le suffixe (optionnel) indique
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
F = boitier isolé de la masse
R = polaritée inversé (R comme Reverse)
W,X,Y = composant professionnel
Par exemple : AA119 = diode germanium , ancienne, BA100 = diode silicium , ancienne, BC547 = transistor petit signaux normal , BC558C = transistor petit signaux à gain élevé , BT 138 = triac au silicium courant , BU508 AF = transistor de commutation de grande puissance(BU) à gain faible(A) et à boitier isolé(F)
le Standart Japonais JIS
( on le trouve couramment pour les matériels chinois ou japonais , asiatiques en général)
L' organisme Japonais Japanese industrial standards ( JIS ) a réalisé un mixage des deux méthodes précédentes , les noms des transistors ont un préfixe par le code 2S suivi par une lettre puis le numéro de série . le numéro de série n'as pas de signification , le préfixe en as une
Transistors 1er lettre
2S A = PNP haute fréquence
2SB = PNP basse fréquence
2SC = NPN haute fréquence
2SD = NPN basse fréquence
le 2 et le S sont souvent omis sur le marquage du boitier
Exemple de transistor : 2SD1972 ..Sur le composant l' inscription est D1972
pour les composants asiatiques autre que des transistors , on as
SE: Diodes
SF: Thyristors
SG: Gunn
SH: UJT - Unijonction
SJ: P-channel FET/MOSFET
SK: N-channel FET/MOSFET
SM: Triac
SQ: LED
SR: Redresseur
SS: Diodes Signal
ST: Diodes Avalanche
SV: Varicaps
SZ: Diodes Zener
Quelques constructeurs américains ont adopté des codes propriétaires perso , et relativement anciens , genre MJE 340, MPS 6531, TIP 2955 ...c'est le cas de Motorola, et Texas instruments
Codes Motorola
MJ: Motorola , puissance boîtier métal
MJE: Motorola, puissance boîtier plastique
MPS: Motorola faible puissance boîtier plastique
MRF: Motorola transistors HF, VHF et micro-ondes
Codes Texas instruments
TIP: Texas Instruments transistor de puissance boîtier plastique
TIPL: Texas Instruments transistor de puissance planar
TIS: Texas Instruments transistor faible signal boîtier plastique
quelques constructeurs europeens ont aussi adopté des codes propriétaires , anciens et devenus rares , genre 23R2, 34P4, 41T6, 181T2B , code spécifique à COSEM (le fabriquant COSEM étais un des rare fabriquant français de semiconducteurs, aujourd'hui disparu ...et leur code composé de 2 ou 3 chiffres+1 lettre+1 chiffre (et un éventuel suffixe) n'indique hélas pas grand chose si ce n'est :
Codes COSEM
P: diode
R: redresseur
T: transistor
par exemple : 23R2 : redresseur de puissance, 34P4 : diode , 981T1 : transistor, 41T6 : transistor , 181T2B : transistor de puissance
(Code donné pour mémoire : ces composants , obsolètes, tres ancien et qui ne sont plus fabriqué, n'ont guère d'intéret de nos jours ...)
Les ponts redresseurs, fréquemment marqué B**C**** (les * étant des chiffres) ont déja fait l'objet d'un précédent article, mais j'en rappelle l'essentiel :
préfixe : B= bridge =pont redresseur , E =redresseur simple alternance
1 ere série de chiffre : tension efficace maxi (V)
2 eme série de chiffres : courant redressé maxi, en mA
exemple : B250C250 = pont redresseur 250V 250mA soit 0,25A, B40C1000 = pont redresseur 40V 1000mA soit 1A, B80C5000 = pont 80V 5A
(code fréquemment utilisé sur les redresseurs Siemens)
Enfin, et pour le matériel russe , on trouve d'autre codes correspondant à rien de tout cela ...et en caractères cyrilliques !
(ce cas est rare, et il n'a pas été possible d'en trouver la signification )
Voilà, avec ça, vous pourrez identifier approximmativement les transistors et diode de presque toute la planète (sauf dans le cas, vicieux, ou le fabriquant à effacé la référence, ou remplacé celle ci par un code perso "bidon" ...ce qui se fait parfois pour "emmerder" le dépanner éventuel ...et faire racheter du matériel neuf !)
Ensuite pour en savoir plus , il faudra :
-en rechercher les datasheets
-le tester avec un appareil de mesure approprié
(les recherches et le test du composant seront déja bien facilité en sachant déja à peu pres ce que c'est !)
Nota : ceci ne tient pas compte des composants CMS , toutefois il existe des tableau d'équivalences marquages CMS => marquage standards ...et les amateurs utilisent rarement de tels composants et plus rarement encore des CMS d'occasion ! (puisque pour avoir des CMS d'occasion, il faut déja réussir ...à les dessouder !)
Zeltron